mardi 10 mars 2009

Namibie, dernière (I)

Dans moins de 4 mois, je quitterai définitivement l’Angola. Cette semaine en Namibie était donc peut-être ma dernière virée dans le désert. Last trip to Windhoek.


Luanda – Windhoek

L’avion qui nous emmène à Windhoek fait une escale surprise à Lubango. Pendant 20 minutes, je vois donc cette ville du sud angolais que je n’avais pas réussi à visiter (pour diverses raisons plus ou moins bonnes). J’en retiens deux choses : Lubango, c’est vert, et sur le côté de la piste du minuscule aéroport « internacional », on peut voir de vieux bunkers en ruine qui servaient à planquer quelques migs cubains – migs qui rouillent non loin d’ailleurs.


Arrivée à Windhoek-la-morne un peu différente, cette fois, car le comité du tourisme namibien a vraisemblablement lu mon blog et a artistiquement semé quelques babouins en bande le long de l’autoroute qui conduit à l’aéroport, pour l’amusement des petits comme des grands.
On file à Eros Airport (qui ne tient pas du tout les promesses de son nom, si vous voulez mon avis), pour choper un vol vers Lüderitz.

Windhoek – Lüderitz

C’est un Beech 1900, 19 places, et un pilote qui parle dans l’interphone de manière si brouillée qu’on ne comprend strictement rien à ses différentes annonces. La première conséquence de ce problème technique, c’est que je suis agréablement surpris, une heure après le décollage, quand l’avion descend déjà dans le désert pour se poser. Une piste d’atterrissage au milieu de nulle part, entourée de dunes de sable, pensez comme c’est émouvant, et déjà, j’aime d’amour profond cette ville de Lüderitz.
La deuxième conséquence est une légère déception quand je me rends compte qu’on n’est pas à Lüderitz mais à Walvis Bay, qui est l’escale obligée quand on va dans le sud. Bon. Je profite de cette pause clope non prévue pour dire deux mots de ma façon de penser au pilote du Beach, qui, pour s’excuser, me dit qu’on survolera la zone interdite du désert du Namib Naukluft Park, et qu’il me signalera quand on sera au-dessus des dunes de Sossusvlei. A la bonne heure, mon vieux, tu échappes de peu à la rouste.


Le petit coucou repart au dessus du désert, c’est quand même sacrément beau : à gauche le désert sans fin, à droite l’océan infini. A un moment, l’interphone du zinc crachote quelque chose, et j’en déduis que nous sommes au dessus de Sossusvlei (mais je n’en suis pas sûr).
Puis, l’avion descend, et une nouvelle piste apparaît au milieu de nulle part : Lüderitz, cul-de-sac de la Namibie.

2 commentaires:

Hobopok a dit…

Ton avion était un Beech 1900, avec deux e, comme dans Beechcracft. T'aurais dû demander à Brüno.

Appollo a dit…

Ok, ok. J'ai corrigé.