Les élèves, âgés de 16 à 24 ans, passent un diplôme d'un niveau qui correspondrait à peu près à celui de notre lycée. Blouses blanches de rigueur (un planton à l'entrée veille à ce qu'aucune tenue négligée ne passe le pas de la porte), ambiance à peu près studieuse (malgré de gros problèmes d'absentéisme liés au fait que les élèves ont souvent un petit boulot en dehors de l'école), et horaires un peu particuliers : 3 groupes de lycéens, ceux du matin (8h-12h), ceux de l'après-midi (14h-18h) et ceux du soir (18h-22H), se croisent pour "rentabiliser" au maximum l'établissement (l'Angola souffre encore d'un cruel déficit d'établissement scolaires).
Ici, on se destine à devenir enseignant : les matières scientifiques et l'histoire-géo ont la côte, les langues (portugais, français, anglais) sont globalement moins appréciées.
Pourtant, je rencontre des lycéens en français qui sont d'un très bon niveau linguistique, et qui s'intéressent, malgré ce qu'en disent leurs professeurs, aux cultures francophones, particulièrement à la française. Il sont lu Rousseau, Voltaire, Senghor, parlent de Papa Wemba, Salif Keita, Céline Dion, Youssou n'Dour, posent des questions sur l'OIF et me demandent si le français a un avenir en Angola.
1 commentaire:
J'espère qu'en guise de réponse tu les envoies directement chez Total.
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