mercredi 18 juin 2008

Fétiche à clous


"Après avoir perçu ses honoraires, le nganga amenait le fétiche dans un hamac, porté par deux hommes, et le plaçait précautionneusement sur ses pieds. Le client faisait alors le récit de ses malheurs, s'agitant plus franchement qu'il ne décrivait le mal qu'on lui avait fait, ou évoquait la vengeance qu'il souhaitait que le fétiche infligeât au coupable. Le nganga recevait le clou du client et, après le lui avoir tourné dans les cheveux, de façon telle qu'il en arrachât une quantité, il embrassait le clou, s'adressait alors au fétiche, répétait la requête ou le voeu et le plantait droit."

Dennet R.E. - Seven years among the Fjort, Londres 1887.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est un joli porte-clou que tu as là...

Anonyme a dit…

Tu ferais mieux d'acheter une hyène.

Anonyme a dit…

Cher monsieur, Appollo. J'ai lu votre livre "Pauline et les loups garous".
C'est vraiment un chef d'oeuvre! (et je pèse mais mots). Une subtile collision des genre ( et surtout une oeuvre très personnelle).
Bravo!!!!