mardi 7 août 2007

Hey Cow-boy

Lee Hazlewood est mort. Salut à toi, Lee.

samedi 4 août 2007

Punk-rocker

Hier soir, je suis allé au Sakifo, à la soirée "rock" du festival. Au programme : Kill the Young et Mademoiselle K.
Une soirée de merde, donc, où je me suis fait à peu près chier. Kill the Young est un énième power-trio anglais (leur seul mérite est d'être "mancunien" : j'ai pris des années à comprendre ce que voulait dire cet adjectif et je suis pas mal content de pouvoir le replacer), qui a pour vocation de faire sautiller sur place un public dont la moyenne d'âge ne devait pas dépasser 14 ans.
Mademoiselle K est une espèce de chanteuse de variétoche française qui met vaguement des guitares sur des morceaux pénibles, et le tout est assez fatigant.
Sur la scène voisine, y avait Amadou et Mariam, et franchement, j'aurais mieux fait d'aller gigoter sur les dimanches à Bamako plutôt que me taper ce truc-là.
Je pense au vieux Alex qui aurait vraisemblablement foutu sa zone, s'il avait été là, et en hommage au tatouage qu'il avait autour du nombril, je vous mets ce morceau des Teddybears, featuring l'iguane :

Presque célèbres


C'est un film de Cameron Crowe sorti en 2001.
Dans les années 70, un jeune lycéen se voit bombardé de manière inespérée reporter pour la revue Rolling Stone, et suit la tournée un peu foireuse d'un groupe de rock. Il découvre la vie sur la route, les groupies, les conflits d'égo, le grand cirque du rock'n'roll quoi, et tente de devenir critique de rock.
Je ne sais pas si le film est un bon film, mais à sa sortie, il m'avait énormément ému par sa justesse et par les échos personnels que j'y trouvais (par exemple, mon grand rêve d'adolescent était de devenir rock-critic). Et puis la figure rayonnante (solaire, on dit dans ces cas là) de Penny Lane, la groupie officielle, est extrémement touchante. Il y a aussi le personnage du "vieux" critique-rock qui dit au jeune héros, en guise d'unique conseil, une phrase du style : "Be honest and unmerciful", ce qui résume à peu près, me semble-t-il, l'exigence du métier.
Bref, bref, sans doute n'est-ce qu'un pur moment de nostalgie - sur le mode de "que sont nos rêves d'ado devenus" - mais peut-être que ce film est, aussi, un vrai petit bijou. En tout cas, c'est sans doute le meilleur film sur le rock qu'il m'ait été donné de voir.