Quand l'avion se pose à Gillot, on a l'impression d'être parti 10 ans, 20 ans, toute une vie. Et finalement, non, c'est un étrange sentiment d'extrême familiarité mélé d'étrangeté qui s'annonce. C'est le repaysement. Il faudra deux jours, pas plus, pour croire n'avoir jamais quitté l'île et envisager Luanda comme une sorte de rêve poussiéreux et lointain.
Tout reprend sa place immuable, la famille, les amis, le décor, mais quand même ces couleurs saturées, cette lumière, bon dieu de bordel de merde, on les avait presque oubliées...
Tout reprend sa place, comme par exemple, chez Gael et Pascale, le "Rock à la Buse", festival roots et rock.
15 jours, pas plus, et le léger ennui du quotidien réapparait - on se rappelle pourquoi on est parti - même si cet ennui-là est à mille lieues de celui de Luanda (où il est plus violent en même temps qu'atténué par la nouveauté).
Et voilà, deux semaines passées, l'avion repart, via Sydney, pour la Nouvelle-Calédonie et la découverte du Pacifique-Sud.
7 commentaires:
Ah ben oui, tiens, et pourquoi pas un petit détour par la Nouvelle Zemblée pendant qu'on y est ?
Ah ben, c'est bien calme ici. Je vois que tu as retrouvé une connexion internet...
Ca va pas durer mon coco.
Il parait que les australiens ont mauvaise haleine.
Siné! sors de ce blog
Pauline et le rat de tasmanie...
Ca ROCKS dans le sud on dirait.
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