L'avion est vraiment tout petit, et le pilote m'explique un peu toutes les commandes. En fait, j'écoute distraitement et je regarde par le hublot : nous survolons la grande terre d'ouest en est, et bon dieu, c'est joli comme tout. Ensuite, une demi-heure après, Lifou apparait : elle est grande, toute ronde, et visiblement peu urbanisée, c'est le moins qu'on puisse dire.
Ok, j'ai compris, Lifou, c'est le truc "île du Pacifique paradisiaque". On ne me la fait pas à moi.
Si on regarde autre chose que les multiples plages de sable blanc, on découvre un habitat très dispersé, à peu près systématiquement peint en bleu. Un bleu particulier dont j'ignore la dénomination technique mais que je décide d'appeler "bleu Lifou".
Quand même, on s'arrête pour se mettre à la baille. Notamment, à Peng, plage idyllique et déserte, qu'un panneau annonce d'un message un peu sybillin.
Sinon, c'est joli partout.
Il semble que dès qu'on quitte Nouméa - comme me le confirmera, quelques jours plus tard, une longue ballade en brousse - le mode de vie traditionnel kanak perdure, comme l'attestent les multiples cases que l'on trouve à côté des maisons plus modernes.
A la fin de la journée, on reprend le coucou pour le vol du retour. Le pilote me demande si je ne veux pas conduire un petit coup. Je dis non, hé ho, ça va pas, puis je me ravise. Mince, si je suis capable de conduire un sporster 883 - avec le succès que l'on connait - je suis bien fichu de piloter un petit avion de rien du tout au dessus du Pacifique.
L'expérience ne dure pas, ma frangine hurle à la mort derrière moi, comme quoi je dois rendre les commandes au monsieur, que je suis pas cinglé non, de vouloir tuer ma famille (c'est à dire elle).
N'empêche, la Nouvelle Calédonie, de haut, ou d'en bas, c'est un sacré pied.
Fin (tardive et accélérée) de mon carnet calédonien. Je n'ai pas raconté mon excursion chez les tricots rayés au phare Amédée, ni ma découverte des cagous en liberté à la Rivière bleue, ni ma virée à Bourail, Poindimié et Hienghène. Je n'ai pas raconté ma soirée arrosée avec un échantillon représentatif de la population calédonienne : kanaks, caldoches, polynésiens et zoreils, tous également sympathiques, drôles et ivres.
N'empêche, la Nouvelle Calédonie, de haut, ou d'en bas, c'est un sacré pied.
Fin (tardive et accélérée) de mon carnet calédonien. Je n'ai pas raconté mon excursion chez les tricots rayés au phare Amédée, ni ma découverte des cagous en liberté à la Rivière bleue, ni ma virée à Bourail, Poindimié et Hienghène. Je n'ai pas raconté ma soirée arrosée avec un échantillon représentatif de la population calédonienne : kanaks, caldoches, polynésiens et zoreils, tous également sympathiques, drôles et ivres.
Bah, y aura qu'à me téléphoner les gars, j'enjoliverai et vous donnerai plein de détails croustillants.