Maurice et Antoine, mes deux gars du BCRA, ne sont pas à la fête. Et moi, je suis en retard.
samedi 12 janvier 2008
Pauline à Angoulême
Dans moins de deux semaines, je serai sous la pluie angoumoisine. Une ambiance qui ira bien avec Pauline (plus qu'un tiers et c'est fini).
Voeux, dernière
Ok, on s'arrête là avec les voeux. Les miens, qui constituent une double annonce pour 2008 : Pauline et collectif-Motörhead.
(Merci Manu)
dimanche 6 janvier 2008
Tous mes voeux
Comme j'ai de nombreux amis artistes (plasticiens, peintres, multimédias, montmartrois etc), et qu'ils pensent toujours à m'envoyer leurs voeux (j'ai déjà expliqué comme ce traitre de Brüno avait finalement renoncé à dessiner les miens), j'en fais profiter à la foule des lecteurs de ce blog (4, si je compte Armelle).
(y en a d'autres mais je les trouve plus)
Le premier, le plus rapide pour ses voeux, est le célèbre peintre montmartrois E******* B******* : (retiré à la demande de l'artiste)
Puis, y a eu l'artiste pornographe multimédia Bertrand M. :
Puis l'artiste touche-à-tout mais pas trop souvent Serge H.C.S. :
Aline :
Et Stéphane O. artiste peintre :
(y en a d'autres mais je les trouve plus)
samedi 5 janvier 2008
Zululand et Swaziland
D'abord Umlangha Rocks, paisible station balnéaire du nord de Durban, destination estivale pour les classes moyennes sudafs, blanches et indiennes en tête. La plage a un petit air d'apocalypse austral : bondée de monde, de familles serrées les unes contre les autres sur la frange de sable comprise entre des constructions côte-d'azuriennes et un océan tout à fait inhospitalier : de fait, personne ne se baigne vraiment, mais les grosses mères de famille indiennes s'acroupissent habillées sur le bord de l'eau quand quelques jeunes se risquent de quelques mètres dans les rouleaux.
La ville semble charmante, avec ses beaux arbres sur le bord des routes, et ses villas luxueuses, mais ne ressemble à rien de précis, ou plutôt, ressemble à n'importe quelle bourgade de bord de mer un peu chic.
Enfin, la route nous conduit à travers l'ex-Transvaal vers Jo'burg : une petite route droite , dans un décor absolument plat, et qui sur des centaines de kms n'en finit pas de traverser des petites bourgades endormies, de passer des mines désertées ou encore en activité.
La ville semble charmante, avec ses beaux arbres sur le bord des routes, et ses villas luxueuses, mais ne ressemble à rien de précis, ou plutôt, ressemble à n'importe quelle bourgade de bord de mer un peu chic.
Après une longue traversée du Kwazulu-Natal, c'est Santa Lucia, en bordure de la réserve du même nom. Population majoritairement blanche, c'est à peine une bourgade : une grande rue avec une station essence et un supermarché, encadrés de pubs et de restaus de fruits de mer, on se croirait dans un film noir amerloque où le Deep South serait remplacé par l'Afrique australe.
La population semble strictement afrikaner, et rassemble des péquenots du cru et des gros vacanciers venus faire de la pêche, à bord de pick-up chargés de matériel de camping. Pas ou peu d'étrangers à Plouc-city, mais une nature incroyable tout autour, remplie des animaux du lac voisin : hippos en goguette qui traversent la rue, la nuit venue, ou crocodiles qui dorment sur la berge aux pieds des pêcheurs, parmi les canettes de bière vides.
Le must, c'est cette espèce de bui-bui appelé "Fishy Pete's" : à l'entrée, un vieux poivrot clodo, édenté et maigre comme un clou, tatoué de la tête aux pieds, il apostrophe bruyamment le passant en afrikaans, mais on passe outre et on pénètre à l'intérieur et l'intérieur c'est d'abord une odeur : celle de l'ignoble cuisine au graillon qu'il faut traverser pour rejoindre le pub-restau minable dans lequel un troupeau de gros lards en casquettes s'abreuve de castle lager ou de windhoek. Une expérience offalctive ahurissante, comme je n'en avais jamais vécue.
Santa Lucia, côté ville, c'est le paradis du white trash, comme on croyait qu'il n'en existait que dans les films de genre américains.
Mais il y a aussi la nature, donc, tout autour, des animaux partout, des pistes qui se perdent dans l'immensité du pays, entre lagune, terre et mer. Evidemment à couper le souffle.
Mais il y a aussi la nature, donc, tout autour, des animaux partout, des pistes qui se perdent dans l'immensité du pays, entre lagune, terre et mer. Evidemment à couper le souffle.
Puis, la voiture monte encore au nord, traverse le Swaziland, ses collines qui n'en finissent pas et qui pourraient faire penser au Massif Central. Dans le parc deMlilwane, c'est le rêve absolu de l'Afrique des grands espaces, on marche dans la brousse au milieu des antilopes, et on dort dans des huttes qui ressemblent à des ruches ou dans un lodge très british.
Enfin, la route nous conduit à travers l'ex-Transvaal vers Jo'burg : une petite route droite , dans un décor absolument plat, et qui sur des centaines de kms n'en finit pas de traverser des petites bourgades endormies, de passer des mines désertées ou encore en activité.
15 jours de pur bonheur et de dépaysement total, avant de retrouver l'Angola et le chaos urbain et poussiéreux de Luanda.
C'était mon compte-rendu de vacances.
Curtis Green
Brüno m'a fait une carte de voeux, puis finalement non, il l'a gardée pour lui, ce salaud. M'en fiche, je la montre quand même.
Pas ma carte de voeux, donc :
Pas ma carte de voeux, donc :
Inscription à :
Articles (Atom)