vendredi 29 juin 2007
Addis !
mercredi 27 juin 2007
C'est des quoi tes chaussures ?
The Shoppings : sur leur site, on peut écouter une version rigolote (et fashion) de "Salut à toi" des Bérus.
lundi 25 juin 2007
L'homme est-il bon ?
Le prince de la Moscowa
Merde, du coup il va falloir que je retourne chez mon dealer de livres voir ce qu'il y a d'autre de dispo du gars Rolin.
dimanche 24 juin 2007
Dans Paris
samedi 23 juin 2007
Dans les yeux de ma mère
A mon avis, c'est un peu l'incontournable du mois.
Courrier du coeur
Hé bien, croyez-moi ou pas, mais j'ai téléphoné à cette fille...
vendredi 22 juin 2007
Henry Rolin
jeudi 21 juin 2007
Gérald De Palma
Je ne vous mets pas l'affiche ni rien, hein, le film est juste chiant, convenu, apprêté... heu, laid aussi. Comme le roman, finalement, c'est ça le miracle d'une adaptation réussie.
Viva Donovan
- "Munich" de Spielberg, qui est un très bon Spielberg, ce qui signifie un film à peu près acceptable. Il s'agit de raconter la traque, par un commando officieux du Mossad, des responsables de Septembre Noir, le groupe palestinien à l'origine de l'attentat des JO de Munich. On suit la traque, les exécutions, les errements et les questionnements de chacun, comme dans une sorte de docu-fiction subjectif. C'est assez efficace et pas trop manichéen pour une fois. Malheureusement, l'image toute pleine de filtres à la con est assez laide, et la fin catastrophique : le héros est en train de gaillardement besogner sa femme tout en ayant de terribles visions de l'attentat des JO. C'est assez grotesque (Bertrand dit que c'est comme s'il "éjaculait sur les Palestiniens").
- "Zodiac" de David Fincher emprunte lui aussi, d'une certaine manière, au docu-fiction, puisqu'il retrace l'enquête sur un tueur en série jamais arrêté (qui s'était lui-même appelé Zodiac). Fincher s'était fait connaître par "Fight Club", une connerie ultra-manièrée qui m'avait passablement agacé. Hé bien, "Zodiac", c'est un peu l'anti-Fight Club : pas d'effets spectaculaires de mise en scène, pas d'esthétique clipesque pénible, pas d'astuce de scénario du type ah ah on vous a bien eu, mais un film sobre, tout dans l'économie de moyens, qui abandonne même les ficelles du thriller pour une sorte de reconstitution sèche de l'affaire (de l'enquête surtout). Ca dure presque 3 heures et on ne s'en rend pas vraiment compte. Chouette film, donc.
Ah si, quand même un truc bizarre : les deux flics, vers le milieu du film, finissent par choper un mec qui semble être le fameux Zodiac. Ils en sont persuadés, mais faute de preuves matérielles, sont obligés de le laisser filer malgré leur intime conviction. A la toute fin du film, 20 ans se sont écoulés, et on présente la photo du fameux suspect au seul survivant du Zodiac : est-ce qu'il le reconnait ? Oui, c'est lui. Mais mince, nous dit le texte en générique de fin, l'affaire s'arrête là parce que le supposé Zodiac meurt chez lui, de sa belle mort, avant qu'on n'ait pu l'inculper. Bien. Ok. D'accod'ac.... mais bordel de merde, s'ils avaient ce foutu rescapé du Zodiac sous la main depuis le début, pourquoi ils ont attendu 20 ans pour lui montrer la photo du principal suspect ? Si quelqu'un a une explication, je suis preneur.
Gobelins du pauvre
Même chanson, autre clip, mais rigolo aussi :
dimanche 17 juin 2007
Emile
samedi 16 juin 2007
Vénus Anadyomène
Quel connard celui-là. Heureusement, Youtube est là et me donne le frisson de la grande capitale en me faisant découvrir Cheveu, le groupe des patati-patata de Manu.
D'abord avec Clara Vénus (Arthur R. n'est pas loin) :
Puis avec Dog :
Aaaah Paris et ses lumières ! Quel chanceux ce Manu...
("Ouais, c'est sympa You tube, mais ça vaut pas un vrai concert, tu'ois". Oh, pitié Manu, ferme-la...)
Black Book
J'aime bien ce réalisateur. Le premier film que j'avais vu de lui, c'était "La Chair et le sang", quand j'étais ado. Ca m'avait emballé, parce que c'était un film avec des épées, du cul, une atmosphère poisseuse et que c'était moins débile que les teen-movies dont on avait l'habitude. Je ne sais pas si je regarderai de nouveau ce film aujourd'hui, mais ça m'a laissé un a-priori favorable sur Verhoeven. Du coup, même quand ses films sont un peu foireux, comme "Basic Instinct" ou même pire, "Showgirls", je ne lui en veux pas trop. La principale qualité que je lui trouve, c'est une sorte de mauvais goût assumé : il y a toujours des filles à poils et une espèce de vulgarité maline chez lui.
Et puis, il y a quand même de bons films : "Starship Troopers" m'avait bien fait rigoler. Et "Black Book" est pas mal du tout : c'est un film de guerre - enfin de "résistance" - comme on n'en fait plus trop, c'est à dire très rythmé et léger, sans la volonté d'être plus réaliste que ça (on a du mal à croire à cette ville de La Haye occupée). Pourtant, le propos du film aurait pu être profond, politique même, mais le traitement sautillant de Verhoeven met tout ça au second plan, au profit du simple plaisir du film de résistants "comme dans le temps". Et puis, Verhoeven n'oublie pas d'être Verhoeven : l'héroïne couche, la tension sexuelle y est omniprésente, et l'acmé du récit, c'est la jolie héroïne toute nue sur qui on verse un seau de merde. Bravo, Paul.
Zéro, zéro, zéro
L'autre jour, en fouillant dans ma bibliothèque, je tombe sur un pauvre livre sans couverture (c'est à dire à la couverture arrachée) qui m'intrigue. Après inspection, je me rends compte qu'il s'agit d'un cadeau de cette andouille de Gaël : à une époque, il récupérait les romans destinés au pilon et dont on avait arraché la couverture pour éviter qu'ils puissent être revendus. Comme c'est écrit gros, qu'il n'y a pas beaucoup de pages, je me dis que c'est la lecture idéale pour surveiller le bac.
C'est "Le Chasseur zéro" de Pascale Roze, et je crois que ça avait eu le prix Goncourt, je ne sais plus quand.
Facile à lire et plaisant, c'est l'histoire d'une fille dont le père est mort à Okinawa pendant la 2eme guerre mondiale et qui grandit à Paris dans une famille sinistre incapable de communiquer. Elle s'émancipe peu à peu, rencontre un homme et est continuellement sujette à un bourdonnement continu des oreilles : c'est le chasseur zéro qui a tué son père qui la poursuit. Evidemment raconté comme ça, ça n'a pas l'air folichon, mais le roman est bien plus riche et étrange que ce rapide argument ne le laisse entendre. Pas mal du tout en fait.
Autre titre en zéro sur lequel je suis tombé durant l'inspection de ma bibliothèque, c'est celui du premier roman de Bret Easton Ellis : "Moins que zéro" (mais je préfère le dire en anglais, pour me la péter un peu : "Less Than Zero").
jeudi 14 juin 2007
La télé à la radio
Nancy pour tout le monde
Nancy pour Manu :
Nancy pour Hervé :
Nancy pour Bertrand :
Nancy pour Li-An :
B. Monk
mercredi 13 juin 2007
Fan art
Merci Emmanuel.
Scientifiquement prouvé
mardi 12 juin 2007
Cornélius
Je ne sais pas bien si on le trouve dans le commerce, mais vous pouvez le commander sur le site de Cornélius.
C'est bourré de jolis dessins, de planches de bd inédites et d'anecdotes rigolotes. Cornélius, c'est l'éditeur qui permet de ne pas desespérer de la bd, bon dieu !
Bougez votre cul, c'est presqu'épuisé.
lundi 11 juin 2007
Nicolas Grenier
Nick Cave, "Stagger Lee" :
Et puis encore Nick Cave, "Red Right Hand" :
* "Chanson de la plus Haute Tour" pour ceusse qui veulent se cultiver.
Le salaud lumineux
Schroeder se méfie du pouvoir d'attraction de Vergès, et sait rester à bonne distance de lui, d'abord en évitant toute subjectivisation du récit (pas de commentaires off, pas même la reprise des questions qu'il lui a posées), ensuite, et c'est ce qu'il ya de plus passionant, en multipliant les contre-points, les changements de points de vue grâce aux multiples témoignages d'acteurs ou de témoins des évènements racontés (dont Siné).
Du coup, ce n'est plus tant le portrait de l'avocat scandaleux qui passionne, mais l'espèce de radioscopie des décennies 70/80 prises sous l'angle du terrorisme international. Et on y découvre une galerie de personnages étonnants, qu'on pensait pourtant connaître tant les j.t. de l'époque en avaient parlé (Anis Nacache, Carlos etc), mais qui prennent ici un relief déroutant : en fait de terroristes sous l'emprise d'une idéologie radicale, on a affaire à des sortes de pieds nickelés terrifiants, tuant à tort et à travers, pour les mobiles les plus triviaux ou les plus futiles.
On se prend à rire en entendant Carlos vitupérer contre Vergès parce qu'il aurait "sauté sa copine", ou en voyant la confession drôlatique d'un terroriste allemand repenti... C'est horrible, parce qu'évidemment ces sinistres clowns sont les reponsables directs de dizaines de morts, et en même temps salutaire, parce que ça signifie que même chez les pires terroristes (et ça doit bien être la même chose avec Ben Laden : rappelez-vous Mollah Omar s'enfuyant de Kaboul sur son 103 SP) il y a cette commune humanité engluée dans le grotesque.
La bande annonce de ce petit chef d'oeuvre :
Ah oui, un autre docu de Schroeder, plus ancien mais tout aussi terrifiant et drôle, vient de sortir en dvd. Il s'agit de "Général Idi Amin Dada, autoportrait".
samedi 9 juin 2007
Nice Boys (don't play Rock'n'Roll)
Angry Anderson - le nabot teigneux - et sa bande avaient, le temps de quelques morceaux basiques et limités, inventé le hard-rock australien : pas de fioritures, d'envolées lyriques ni de solos interminables, juste du rock de ploucs venus du fin fond du bush australien.
Rose Tattoo, donc, avec "Rock'n'Roll Outlaw", clip idiot :
samedi 2 juin 2007
Tom of Finland
- les romans de Paasilinna (brefs, drôles mais un peu répétitifs)
- les films de Kaurismäki (lents, drôles et légèrement dépressifs)
- 22 Pistepirkko (vu en concert à Paris avec Manu il y a quelques années. Il y avait ce type qui braillait dans la salle, parce qu'il ne voulait pas de rappel - "Y a pas de rappel dans un vrai concert de rock" beuglait-il - et le public, très bobo, était outré d'un tel comportement, alors une fille lui a dit "Chuut !" d'un air courroucé, ce qui a décuplé l'ire du beugleur. Ensuite, il a mouillé ses mains de whisky pour replaquer ses cheveux en arrière, en insultant ce public de "ptits bourges qui savent pas ce que c'est que le rock". Manu et moi ne pouvions qu'approuver. Manu a ajouté, en direction de l'indélicate : "Quoi, chut ? On n'est pas à la messe." La réplique lui a tellement plu, que depuis, il la répète régulièrement d'un air satisfait. Par la suite, j'ai appris que ce sympathique énergumène (le beugleur, je veux dire) était un acteur de seconde zone qui avait tourné dans un film de Bertrand, et qu'il était effectivement, comme le coup du whisky dans les cheveux me l'avait fait entrevoir, un vrai type plein de classe. De classe rock'n'roll, certes, mais c'est celle qui compte dans un concert de 22 Pistepirkko.)
22 Pistepirkko, donc, clip de Birdy :